Qu’est ce que le Sommeil Indien ?

Cette épidémie, qui sévit depuis peu dans les collèges du pays, s’apparente au « jeu du foulard » Les adolescents se mettent en danger en s’auto-propageant des syncopes.

Le fameux « jeu du foulard » circule dans les écoles depuis début mai. Le jeu dangereux actuel est connu sous le nom de « Rêve indien » Il existe depuis un certain temps, mais il a récemment été ressuscité sur TikTok, qui est très populaire parmi les écoliers.

Hyperventiler pendant quelques secondes, puis entrer dans un sommeil profond en mettant son pouce dans la bouche, tel est l’objectif de ce jeu. « La sensation juste avant de s’évanouir » est ce qu’ils recherchent.

L’utilisateur pense qu’il est défoncé. Il a des effets hallucinogènes, avec d’étranges sensations de picotement dans les oreilles et les yeux. Similaires à ceux des substances psychoactives.

Ces dernières semaines, ce jeu de non-oxygénation a pris de l’ampleur. C’est l’académie de Nice qui a tiré la sonnette d’alarme. Les 27 et 28 mai, six malaises ont été signalés dans les collèges et lycées de sa région à cause du « rêve indien » (deux fois à Nice, Saint-Jeannet, Le Cann.

Deux incidents supplémentaires, selon nos informations, ont été observés en plus de ceux annoncés. « Deux élèves se sont évanouis et un autre a eu des convulsions.

Deux autres ont tenté de le faire mais n’ont heureusement pas réussi », a déclaré Sarah (le nom a été changé), une travailleuse du service civique de l’école concernée. A trois reprises, les services d’urgence ont été appelés pour les situations évoquées.

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Risque de dommages cérébraux

Aujourd’hui, tous les élèves se portent bien. Mais à l’école des Baous, à Saint-Jeannet, le « rêve » a failli devenir un cauchemar. « Quand il s’est évanoui, il s’est cogné la tête sur le sol » Les services d’urgence ont immédiatement été appelés.

Heureusement, il n’a pas subi de dommages graves. Ça aurait pu l’être », prévient Richard Laganier, recteur de l’académie de Nice. Selon France Bleu à Limoges, un élève de sixième a été transporté à l’hôpital le 7 mai pour des raisons inconnues. »

Ceux qui tentent l’expérience risquent bien plus que de s’évanouir en détresse. « Des crises d’épilepsie, des lésions cérébrales importantes, voire des arrêts cardiaques, peuvent survenir à la suite de la privation d’oxygène qu’ils induisent.

Les jeunes ignorent ce danger », affirme le colonel François Pouget. L’inquiétude est exacerbée par le fait que cette affection n’est pas limitée à un seul endroit. Des événements similaires se sont produits dans toute la France à peu près à la même époque.

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